mercredi, novembre 07, 2007

°défi sur la septième

.................. écouter la musique
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D’un côté, le Maître. Herbert Von Karajan dirige le « vienna philarmonic orchestra ». grand silence.
De l’autre, mon Bienveillant, maitre de nos jeux, attentif et posé.
Au milieu, moi, assise, entièrement nue .

Il appuie tranquillement sur « lecture », alors démarre la septième symphonie de Beethoven, allegretto, second mouvement , dirigée par le grand chef d’orchestre.

Cette symphonie, mon amour la connaît bien, il sait le solo, le crescendo ou le vibrato où je devrais intervenir et me concentrer…..le pourrai-je ? j’ ai parié d’aller jusqu’à la dernière mesure sans déconcentration ……il a dit : « on verra ! »


Commence alors le duel entre un violoncelle et un mari défié…..

Les deux premières mesures, les vents se posent. Puis c’est à nous les violoncelles, nous nous posons à notre tour et un pianissimo laisse s’introduire l’alto.
Je suis bien installée, assise sur un tabouret, Bienveillant est derrière moi et caresse mon dos.
Puis vient notre solo, si beau, qui me fait toujours autant d’effet, il le sait, il sait que je dois d’avantage me concentrer durant ces 24 mesures et en profite pour passer la main entre moi et la caisse du violoncelle, d’un doigt, il effleure le sein gauche, je me concentre, j’y arrive.
Sa main se retire pour changer de côté, elle caresse maintenant mon sein droit, celui qui est le plus sensible, le plus réceptif.
J’ai du mal à me concentrer cette fois, je résiste, plus que 9 mesures, je vais y arriver…oui ?…..non ?…oufff ! Les premiers violons me viennent en aide cette fois en attaquant à leur tour le thème, pour les violoncelles, des doubles croches, bien carrées, qui me demandent moins d’attention, je continue donc mon chemin en montant « poco a poco » vers un crescendo à l’issu duquel deux mesures de silence me feront reprendre mes moyens ;
Bienveillant s’amuse toujours avec mon sein droit, et je sens déjà couler entre mes cuisses la cyprine que je ne peux contrôler, je respire à fond, et attaque la série de « pizz », jouer pizzicato est beaucoup plus facile, pas de soucis d’archet, la main gauche travaille seule.
Mais à cet endroit de la partition, le vibrato est très important, nous devons faire vibrer nos notes pour donner une couleur au morceau.
Je ne sens plus Bienveillant derrière moi, mais je suis bientôt déconcentrée par autre chose, tandis que mon index s’applique à faire vibrer les « la », mon ventre vibre à son tour. Je l’avais presque oublié celui là ! Un œuf vibrant que mon amour a pris grand soin d'introduire au fond de moi ce matin…. Il est assis sur notre fauteuil «emmanuelle » et joue comme un gamin avec la télécommande de l’œuf. Cette fois, c‘est dur, mais je résiste encore et m’applique autant que je peux à rester dans le tempo, Karajan bat la mesure, je dois suivre le Maître.
Encore deux mesures de silence qui me laissent le temps de reprendre mes esprits, mon homme a coupé la télécommande, je m’en suis encore sortie sans encombre!
Notre second solo……. Celui là est plus difficile dans la vitesse car une suite de doubles croches nous demande de la rigueur. Là aussi il le sait, et je sens bientôt dans le bas de mes reins des coups de cravaches assez espacés, puis rapides, qui manquent de me déstabiliser dans mon rythme, du moins, celui écrit sur la partition.
Les coups ne sont pas très violents mais gênant dans ma concentration , vais-je arriver au bout ? à la fin de ce passage, tout l’orchestre est crescendo, et mon excitation aussi
Je continue tout de même tandis qu’il décide à présent de jouer avec mon clitoris, mes jambes sont écartées bien évidemment, c’est la position du violoncelliste et cette position arrange bien mon époux. Cette fois, je manque de rater la suite de pizz en oubliant de retirer mon archet, je me tortille sur mon tabouret et lui se croit vainqueur, mais c’est sans compter sur ma ténacité !
Je m’en sors encore une fois indemne, il me reste 12 mesures…..
12 mesures où je me ballade sur ces pizzicati , mon sexe est gonflé, il s’en amuse, repasse ses doigts sur mes seins, les pince, joue avec eux, c’est dur, très dur de rester sans me tortiller sur mon siège.
Ma dernière note, le « la » final, je manque encore une fois de reprendre l’archet, puis les deux dernières mesures de silence…..et la barre de fin…….j’ai gagné ! j’y suis arrivée, je n’en reviens pas !
Bienveillant arrête la chaîne hi fi, prend mon archet, le pose sur le pupitre, me félicite, et c’est une autre partition qui va se jouer où nos deux corps sortiront vainqueurs.



Sarahh

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour à vous Sarahh et bienveillant,

Je découvre votre blog, et je me permets de vous féliciter pour son contenu.
Je partage avec vous Sarahh la musique classique, et le Maître Von Karajan, entre autre.
Je vous félicite aussi Bineveillant pour différentes réalisations.

Je repasserais avec plaisir.
Amicalement.

sarahh a dit…

nanook, les amoureux de la musique seront toujours les bienvenus ici, repassez quand vous voulez!

en vous remerciant
sarahh