mercredi, novembre 21, 2007

° le bijou

"Le bijou"


Le bijou, on y avait déjà pensé, et puis l’occasion ne s’étant pas présentée, nous l’avions presqu’oublié, enfin, pas tout à fait car l’idée s’était tapie dans un coin de mon cerveau, sorte de tiroir où je pose mes fantasmes érotiques les plus fous et les plus doux.

Août 2007... Nous avions décidé d’une balade à Paris par une belle journée ensoleillée comme nous les aimons.
Depuis longtemps, nous voulions faire un tour dans cet entrepôt-boutique fétiche, d’avantage par curiosité que par réelle nécessité. Et c’est ainsi qu’après avoir pris un verre à la terrasse d’un café, nous partions vers cet endroit encore inconnu.

Nous entrons… l’accueil est plutôt sympathique et je me sens tout de suite à l’aise parmi tous ces fouets, martinets, menottes et autres tenues fétichistes. Tant d’objets de cuir, de latex, et de vinyle réunis en même temps !
Puis une vitrine m’attire, aiguise ma curiosité, je m’en approche suivi de Bienveillant.
Et là, nous les voyons ! Mis en valeur par une douce lumière, les bijoux dont j’avais tellement envie : les rosebuds !

Bienveillant remarque mon regard scintillant qu’il connaît bien et me dit :
- « choisis en un »
J’hésite, d’abord parce qu’ils sont assez chers, et puis, je n’ai rien fait pour en mériter un et de toute façon je ne saurais lequel choisir, je le dis à mon mari.
- « choisis » répète t’il.
Pour la taille de l’objet, pas de soucis, nous savions déjà : pas trop petit, pas trop grand, mais pour la couleur, je n’arrivais pas à me décider.
C’est finalement Monsieur qui choisira un rosebud « vitrail », un peu comme du cristal et qui change de couleur suivant la lumière, il est magnifique, j’embrasse Bienveillant.

Je suis tellement contente et excitée comme une gamine que le vendeur sourit en faisant glisser le bijou dans sa petite pochette de velours.

Pendant le trajet du retour, je ne cesse d’y penser, j’ai envie de toucher l’objet, de le faire rouler dans la paume de ma main et enfin de le sentir en moi.

Bienveillant décide d’arrêter la voiture sur une aire de repos de l’autoroute.
Je me dis que c’est une bonne idée, j’avais justement envie d’un pipi et d’une petite pause cigarette.
Mais monsieur avait prévu autre chose, il me demande de sortir du véhicule et de me pencher sur une sorte de barrière faite en rondins de bois.
Je tente de discuter l’ordre car j’ai bien entendu deviné ses intentions :
-« chéri, voyons…tu ne vas pas….mettre, me mettre ….ici , et puis ça peut être long, si des gens…..s’ils passaient, s’ils voyaient ! »
je bafouille, très gênée et honteuse.
-« il ne tient qu’à toi de te détendre et tout ira très vite » me dit-il.
Il nettoie le rosebud à l’aide d’une lingette, remonte ma robe légère sur mes reins, mouille son doigt de sa salive pour préparer l’entrée de mon petit trou de derrière, humm, délice ! moi, je me détends tant que je peux, alors l’objet prend sa place doucement guidé par mon amour.
Puis il se recule, et là je sais qu’il contemple le résultat. Quelques secondes s’écoulent avant qu’il ne me donne l’ordre de remonter dans la voiture et cette fois, c’est moi qui conduira.

Je redémarre doucement, deux petits ralentisseurs me rappellent ce que j’ai en moi, c’est une sensation nouvelle mais je me concentre sur la route, toute fière de ce nouveau bijou que je ne peux pourtant voir.

sarahh

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ce magnifique bijoux a trouvé le beau des écrins. Y reste t'il longtemps et souvent ?

Bise Steph

sarahh a dit…

pas assez souvent à mon gout :)
bises